Quatuor UCI - Amstel Gold Race

JV1510 a écrit:Mais c'est qu'il continue de confirmer PVD et sinon FVD qui sort une gros sprint ça fait plaisir aussi

Marouan65 a écrit:Ben Arfa 4eme d'une étape, il monte en puissance le petit

Anthony a écrit:Poulidor discret mais 6è au général, parfait

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40 derniers kilomètres

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Les Favoris

6 hommes lancent la première classique importante de la saison : Christ (FLY), Styrke (BMC), Sasolegui (ORI), Verratti (AST), Albarn (KAT) et T.Van Daelle (CAN). Les 6 hommes collaborent tout de suite, l'écart grimpe à 9 minutes pour avance maximale, à 125 kilomètres de l'arrivée. Le peloton se remet alors tranquillement en route, DeBain (QST) se croît dans ses Ribinous chéris et accélère le rythme.

3'30" de marge à 50 kilomètres du but, le peloton accélère sur les routes étroites, et la première cassure intervient à 42 kilomètres de la ligne : 24 coureurs sont dans le bon coup sans Zergenetsky (FDJ), Colex (QST), Cavson (ISK) ou Diotte (CAN). Devant, la donne est la même, Christ semble le plus fort et le montre à chaque dénivelé positif du final.

A 30 kilomètres de la ligne blanche, la FDJ cravache et parvient à regrouper un peloton conséquent. Le groupe de tête possède encore 3 minutes de marge car le peloton ralentit. Les équipes ont raté la cassure, les autres ont lutté pour rentrer, ça fait le jeu de la tête qui perd Sasolegui à moins de  30 kilomètres du but, puis encore Verratti et Albarn à 15 kilomètres de la ligne. Le trio restant y croît, les favoris se regardent, et Andruszczak (QST) attaque !

Les coureurs n'ont plus le temps de se cacher, pourtant la chasse tarde à bien s'organiser. Le Polonais roule à bloc, il doit boucher près de 1'30" en 10 kilomètres. Le trio de tête continue de s'entendre, se rapproche de la raide montée finale dans les rues de Sienne, Andruszczak 300 mètres derrière, le peloton pointant à un peu plus d'une minute encore.

La montée finale est attaquée franchement par le trio et Christ en tête pour résister aux poursuivants. Ce qui arrive dans la première moitié avant la partie la plus difficile, où Andruszczak grappille mètre après mètre. Derrière eux, Dos (ISK) sort du peloton au pied de la montée, McEwen (LOT) vissé dans la roue, Coutinho (LAM) en chasse. Chacun est à la planche, le seul qui arrive à gratter du temps est Andruszczak qui parvient à rentrer sur les hommes de tête au moment où la pente commence à s'adoucir. Pas le temps de cogiter, le solide rouleur accélère sans se lever de sa selle sous la Flamme Rouge. Les autres ne peuvent le suivre, le Polonais s'envole vers la plus belle victoire de sa carrière ! Derrière lui, les échappés matinaux peuvent récolter quelques lauriers, le plus fort d'entre eux est Christ qui termine à 16" du vainqueur du jour, juste devant T.Van Daelle. Styrke conserve la 4ème place, assez largement devant les autres favoris qui se sont trop regardé dans le final. Dos arrache seulement une cinquième place devant McEwen et Coutinho. Jarlinson (ISK) prend une étonnante 8ème place, Lecoq (AST) et Marouan (MOV) complètent le TOP10 de cette course finalement décevante.

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ZOOM SUR... Wahan Andruszczak (Quick-Step Floors)

Voilà le Polonais enfin au sommet ! Andruszczak, c'est d'abord un coureur unique en son genre, le seul à choisir le Baroud quand les autres cherchent la victoire sur les autres terrains. La logique voulait qu'il s'impose enfin sur une course où il est monté sur le podium de 2 éditions sur 3. En baroudeur.  Déjà pour la première victoire de sa carrière, sur le Tour de Belgique de la saison 1, il avait su sortir en costaud pour déposer ses concurrents. Même scénario sur le plus convoité Tour de Catalogne quelques semaines plus tard et a du attendre près de 3 ans avant de lever à nouveau les bras, sur son tour national, dans une étape épique. 3ème du Tour Down Under, 5ème de l'Eneco Tour, il semble enfin parti pour durer au plus haut niveau.

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Troisième manche de la Coupe de Belgique, le difficile Samyn voit 6 hommes s'envoler d'entrée de course. 6 hommes gardés à portée de fusil par le peloton où les favoris attendent le circuit final pour s'expliquer. Floflo (ROU) est le premier à dynamiter la course, d'une petite accélération qui provoque une cassure et un groupe d'une dizaine devant, où les Lotto Soudal et les Lampre sont en nombre important. Le groupe est reprit 7 kilomètres après sa formation, le rythme retombe très légèrement jusqu'à 15 kilomètres de l'arrivée, où Monfils (LOT) attaque. Floflo et J.Van Daelle (FLY) sortent quelques secondes après le Belge qui revient sur la tête de course. Sitôt rentré, sitôt sorti, Monfils ne traîne pas et sort du groupe au moment où le duo qui l'a pris en chasse revient sur ces 6. Surpris de ne pas voir le leader de la course dans ce groupe, les deux grosses cuisses ne veulent plus le poursuivre et ne s'entendent plus, laissant un boulevard au belge de tête. Le peloton se reforme derrière et roule fort pour revenir, les attaques fusent de l'arrière mais personne ne peut revenir sur Monfils, qui s'impose comme il y a 3 ans sur le Samyn ! Au sprint, Terrassin (A2R) prend la deuxième place, juste devant Le Garlès (FDJ). Monfils prend la tête de la Coupe de Belgique !

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Un doux parfum de printemps émane de la ligne de départ où les 134 coureurs de ce Milan - San Remo s'apprêtent à en découdre. Si la victoire se jouera très probablement dans le denier cinquième de la course, la première bataille sera celle de l'échappée matinale, remportée par 5 coureurs : Papa Noël (DUB), Zmagovalec (BMC), White (BMC), Grobelj (PEU) et Anderson (FLY). Dommages collatéraux, certains coureurs vont au sol après moins de 10 kilomètres de course, notamment Cavson (ISK) ! Le grand Britannique repart, comme Dubledinho (ORI), Oku (FLY) ou Gaviria (A2R). Au contraire, Boyon (A2R) stoppe ici sa course, et manquera le Tour de Catalogne.

Le peloton maintient les échappés à portée de tir, notamment avec un certain Colex (QST) à la planche. Le géant Mexicain respecte la tactique mise en place, ou est-il dans un jour sans ? Toujours est-il qu'il travaille loin de l'arrivée. A 140 kilomètres du but, une nouvelle chute a lieu dans la descente du Passo Turchino, envoyant au sol Losanov (DUB), F.Van Daelle (QST), Sjavik (QST), Zergenetsky (FDJ) ou Ullrich (A2R). Curieusement, la Quick-Step ralentit pour attendre... Sjavik, qui est donc le leader désigné par la formation pour cette grande classique. Tout le monde revient dans le peloton qui avance jusqu'au Capo Berta. Les hommes de tête ne comptent plus que 1'30" au sommet, à 38 kilomètres de l'arrivée. Mayoj (ORI) fait le gros du travail dans le peloton pour arriver proche de la tête au pied de la Cipressa. C'est là que Zmagovalec s'isole.

Le coureur peut basculer en tête et seul devant le peloton, mené par Coppi (LOT), le champion du monde Espoirs, devant les coureurs les plus ambitieux avec Zergenetsky en 2, Le Garlès (FDJ) en 3, T.Judéaux (MOV) 4, Cavson 5, Hazard (FDJ) 6 dans la roue. Le peloton bascule encore bien groupé, avec un homme de plus à 2km du pied du Poggio. Le groupe principal va jouer la gagne, il ne reste que 12 kilomètres pour faire la différence. La formation AG2R prend franchement les choses en main avec Santos (A2R) et Gaviria devant Kangoroo (A2R), Marouan (MOV) idéalement placé.

Le peloton reste groupé malgré le rythme imposé par l'équipe française. Au sommet, Roubs (LOT) démarre en force ! Le puncheur est en pleine confiance... Mais reprit par... McEwen (LOT). Le sprinteur Australien ne laisse pas faire son équipier, signe de son ambition mais aussi de la pression de ce sprint qui arrive en bas de la descente. Gaviria tente le coup aussi, sans succès alors que Roubs avait suivi le mouvement. Derrière eux, une chute envoie quelques coureurs au sol, dont G.Van Daelle (LAM) d'où vient la mauvaise nouvelle : Il abandonne, et manquera les premières classiques pavées. Il sera de retour pour le Tour des Flandres. A 2.500 mètres de l'arrivée, Zergenetsky roule à bloc, emmenant Le Garlès dans son sillage, et creuse un petit écart en abordant la dernière ligne droite !

Le sprint se prépare derrière le duo FDJ qui tient un doublé d'anthologie à 500 mètres du but ! L'organisation est limite, Kangoroo a disparu de la circulation alors que Rami (MOV) s'est arraché pour remonter T.Judéaux. Les sprinteurs sont livrés à eux-mêmes à 400 mètres de la ligne, mais le duo FDJ tient le choc... Jusqu'à 100 mètres de la ligne ! Ils sont 7 à pouvoir encore s'imposer, Le Garlès est encore en tête alors que Judéaux, Cavson et... Alexsar (KAT) sont revenus à sa hauteur ! L'avantage va même au dernier qui est en tête à 50 mètres ! Judéaux cale, Cavson s'arrache... ET REMPORTE MILAN - SAN REMO !! D'un rien devant le surprenant Alexsar ! Judéaux prive Le Garlès du podium qu'il méritait, McEwen ne termine que 5ème devant Sjavik bien présent dans le final. Bilos prend la 7ème place, Zergenetsky reste 8ème, Eutechia (A2R) et Santos complètent le TOP 10.

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Bien que pas franchement la classique la plus difficile de la saison flandrienne, Kuurne-Bruxelles-Kuurne lance traditionnellement cette saison à part dans le cœur des cyclistes. 3 petits monts pavés dont le célèbre Vieux-Kwaremont, tous trois franchis en milieu de course. Pas de quoi affoler le peloton qui termine souvent encore nombreux pour couronner un sprinteur, comme McEwen l'an passé.

Benzouet (PEU), Bauduin (AST), Fékir (FLY) et Sunny (DUB) ouvrent la marche de cette quatrième édition. Le dernier cité ne restera pas longtemps devant, distancé dès le premier mont pavé. Le peloton ne prend que peu de risques, conservant la tête de course à moins de 3 minutes et revient progressivement après s'être fracturé dans les monts puis reconstitué. Malgré le bitume, une chute importante envoie la moitié du peloton au sol à 15 kilomètres de l'arrivée, entraînant McEwen (LOT), Hazard (FDJ), Neymar (QST), Le Garlès (FDJ), Xurxo (MOV), T.Van Daelle (CAN), Floflo (ROU) ou encore Nieto (MOV) au sol. Les rescapés sont moins d'une trentaine d'hommes, dont certains se laissent décrocher pour tenter de ramener leurs sprinteurs à l'avant. Le retour n'aura jamais lieu. Dans les 20 coureurs restants, Bonnet (CAN) attaque à 3 kilomètres du but, suivi par Sagan (ISK). Dubledinho (ORI) tente de contrer, emmenant du monde dans son sillage, presque tout le peloton suit. La chasse ne s'organise pas, Sagan surprend Bonnet sous la Flamme Rouge et s'envole vers la victoire, la troisième de sa carrière ! Bonnet est cuit et ne termine que 6ème, Losanov arrache la deuxième place devant Sjavik (QST) et Kuerten (LAM). Monfils (LOT), 9ème, conserve la tête de la Coupe de Belgique.

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