Quatuor UCI - Amstel Gold Race

Lancement de la saison en Espagne, et première manche de la toute nouvelle Coupe d'Espagne ! Le parcours de ce Grand Prix de Murcie est très ouvert, avec un point culminant à 70km du but. L'échappée du jour est composée de A.Da Silva (BMC), Kittel (KAT), Bianchi (AST), Mina (ROU), N'Gabo (A2R) et Aspérérat (ORI). Le peloton est en effectif réduit, et cela s'accentue dans le col du jour où ils ne sont plus que 24 à former le groupe principal. Devant, N'Gabo est déjà seul au sommet du jour et devra faire la fin de l'étape en solitaire : 70km à résister au peloton. Seulement le peloton n'est pas celui du Tour de France. Les coureurs ne s'entendent pas beaucoup, roulent par à-coups et sans solidarité. Résultats, N'Gabo possède encore 2'30" d'avance à 24km du but. Une avance qu'il accentuera, le peloton s'enterre et le laisse s'imposer. C'est la 4ème victoire professionnelle pour le coureur Africain, qui prend les commandes de la Coupe d'Espagne ! Derrière lui, c'est un sprint massif qui voit Mareu (KAT) devancer Colex (QST) et Ben Arfa (MOV).

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Le Tour de San Luis a pris de l'ampleur ces dernières saison, au point de devenir un élément incontournable pour les coureurs de Grands Tours. Son profil offre en effet une ou plusieurs étapes de montagne, permettant aux meilleurs de se tester dès le mois de février. Cette saison, une seule étape de montagne et un chrono court de 10.1 kilomètres devront suffire à se départager, quand les cinq autres jours de course seront réservés aux sprinteurs. Et par sprinteur, j'entend un seul sprinteur : Kangoroo (A2R) arrive dans une forme déjà étincelante, et il écrase tout sur son passage ! L'Australien remporte tout simplement les 5 étapes de la semaine réservées aux grosses cuisses ! Heureusement, il ne roule pas bien seul. Zandstra (LAM) profite de l'aubaine et remporte le contre-la-montre pour 2 petites secondes devant Galhano (QST) et 9 devant P.Van Daelle (CAN). L'étape reine, la cinquième de la semaine, est disputée dans le vent ; qui ne quittera plus le peloton d'ailleurs. L'Alto Colorado est désigné comme juge de paix du tour. 18.4km, c'est long, mais 4.5% de pente moyenne, c'est très roulant, et aussi régulier, sans grosses pentes. Alors que le duo L.Poulidor (A2R)-M.Van Daelle (QST) résiste, Galerin (BMC), déjà loin au général, sort du peloton à 10km du but. Rooney (ISK), double vainqueur de l'épreuve, sort 4km plus tard, avec déjà 1'15" de débours. Les deux Gabrielli (LAM) sortent aussi, Lucca étant le seul à tenir l'effort quand T.Poulidor (AST) ramène le peloton sur Vincenzo. Comme prévu, le col n'est pas assez difficile pour revenir, et Galerin s'impose de belle manière au sommet ! Il devance de 29" Rooney, de 40" L.Gabrielli et le reste de plus d'une minute. L.Gabrielli prend le leadership pour... 1 seconde, devant P.Van Daelle (CAN) !

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Marouan65 a écrit:Movistar transparent

Tipitch a écrit:

Marouan65 a écrit:Movistar transparent

8-9-10 du général quand même

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Lancement de la Coupe d'Italie cette fois, avec une classique très ouverte où chacun peut s'imposer. Petite course du début de saison, les effectifs réduits permettent à une grosse échappée de se disputer la victoire, et c'est ce qu'il se produit. Les 10 hommes de tête sont les suivants : Kiros (ROU), Drake (CAN), Kawasaki (DUB), Time (MOV), Mich (ORI), Karabatic (ISK), Yates (BMC), Neto (LAM), White (BMC) et Delgado Junior (AST). Le dernier sommet du jour se situe à 32km du but. Au pied de cette difficulté, le peloton détruit par la Quick-Step n'est qu'à 3 minutes. Seulement, dans les 30 coureurs de ce peloton, personne ne veut - ou ne peut - relayer la machine Andruszczak (QST) qui, lassé de faire seul le travail, décide de laisser tomber. Personne ne le remplace, les 10 se jouent la gagne. Enfin, les 7. Bientôt 6, Delgado Junior lâche prise, ne laissant que Yates, Kawasaki, Drake, Mich, Time et Kiros pour s'expliquer. Drake et Time tentent à plusieurs reprises, sans succès. Le coureur de la Canyon décide donc de passer un cran au-dessus, et il anticipe le sprint. Le puissant grimpeur ne sera pas revu, il offre le premier succès à sa jeune formation ! Mich règle Kawasaki pour la deuxième place.

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Deuxième manche de la Coupe d'Espagne. Bien que difficile en son milieu, cette classique est généralement pour les sprinteurs. Inspirée à Laigueglia, l'échappée est à nouveau sur une belle pente, les 7 de tête sentent le bon coup : Yates (BMC), Dubled (KAT), Irismetov (AST), Cainzos (DUB), Perdereau (ROU), Neto (LAM) et Ortiz (MOV). Cette fois-ci, le peloton s'entend bien. Seulement il n'a pas pris en compte le fort vent de dos qui pousse les hommes de tête. L'écart ne réduit que trop faiblement, et on comprend vite que la tête pourra résister. Pour cela, Cainzos et Irismetov distancent les autres et collaborent idéalement dans le final. C'est un sprint à la loyale, et le plus fort est Cainzos qui va chercher la première "vraie" victoire de sa carrière ! Il ramène également le premier bouquet pour la Dubaï World ! Irismetov est 2ème, Mareu (KAT) règle le peloton pour la troisième place et prend la tête de la Coupe d'Espagne.

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La petite échappée de 5 coureurs a bien failli réussir son pari. Il y avait 2.000 mètres de trop pour que les jeunes ne se jouent la gagne, on laisse les sprinteurs s'expliquer. Le train AG2R s'enraille, Q.Judéaux (MOV) en profite pour s'imposer, presque un vélo devant F.Van Daelle (QST) et Laurent (ROU).

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Re-belote le lendemain, les 6 de tête n'ont pas eu la moindre chance. Surtout que Kangoroo (A2R) voulait sa revanche, qu'il a pris avec grand sérieux. L'Australien remporte déjà sa septième victoire de la saison ! Derrière lui, Coppi (LOT) prend une belle deuxième place, devant Dos (ISK).

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Seulement 2 courageux : Shirshov (AST) et Roobs (LOT) qui n'ont pas plus de réussite que leurs prédécesseurs. Le final est légèrement montant, les AG2R ayant lutté plus que de coutume se retrouvent démunis dans le final. Kangoroo panique et lance de très loin. Il cale, laissant une très belle bagarre pour la victoire. Dos garde la tête longtemps, mais termine finalement 3ème à une roue de la victoire, arrachée par Coppi ! Laurent échoue d'un rien à la deuxième place. Le champion du monde Espoirs prend le maillot Jaune en prime.

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En pleine bourre sur les semi-classiques, les échappées n'ont pas la côte ici. Celle du jour est encore avalée dans le final, un final où Kangoroo ne s'appuie pas sur son train mais profite des autres pour s'imposer largement. Il devance le jeune C.Norris (FLY) et Laurent sur la ligne. Kangoroo prend le jaune la veille de l'arrivée.

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Cette fois, l'échappée se montre conséquente : 10 hommes prennent le large dans l'étape reine de cette semaine. 10 équipes représentées, il n'y a plus assez de monde pour rouler dans le peloton. Au pied de la dernière montée, ils sont encore 6 devant, 1'30" devant le peloton : Time (MOV), Mich-Mich (ORI), Van Aecker (LOT), White (BMC), Cainzos (DUB) et Ruah (CAN). Il ne leur reste que 9 kilomètres à se battre, d'autant que le peloton est fatigué et perd du terrain. Les favoris vont chercher les places d'honneur derrière, quand au sprint à 3, Ruah s'impose ! Il devance Mich-Mich et Cainzos, et remporte dans le même temps le Tour d'Algarve, chez lui !

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Cette année, la Classique Sud-Ardèche prend de la hauteur et se sépare de son image de classiques pour sprinteurs. Il faudra être très fort pour se défaire de ses adversaires aujourd'hui sur les 173 kilomètres du parcours. L'échappée du jour a de l'allure pour cela : Burkalov (BMC), Q.Judéaux (MOV), T.Van Daelle (CAN), Bagic (ROU), Trudeau (FDJ) et Napier (FLY). Le rythme est élevé devant, ils ne sont plus que 2 à 30 km : TVD et Trudeau. Ce dernier est le seul à résister au retour du peloton de 20 coureurs, du moins à 15km du but. La dernière bosse est cependant de trop pour l'homme de tête, avalé par le peloton et surtout par l'attaque de Lecoq (AST) ! Colex (QST) prend sa roue, le duo s'envole dans cette dernière difficulté. Au sommet, Lecoq remet une petite accélération et prend 10 mètres. La descente est menée à bloc, le français conserve ces quelques mètres que Colex ne parviendra pas à boucher, piètre descendeur qu'il est. Lecoq s'impose ici, à la faveur de cette descente ! Colex termine 2ème, McEwen (LOT) surgit à la troisième place et prend la tête de la Coupe de France.

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3 petits secteurs pour lancer la saison des pavés, un vent très important sur tout le parcours : Nous voilà en Belgique ! Le vent et les pavés sont une chose, les chutes en sont une autre. La première chute collective envoie Terrassin (A2R), Le Garlès (FDJ) ou encore Malgani (ISK) au sol. Ce dernier est le premier coureur à abandonner cette saison. Le Quatuor d'échappés du jour est avalé à 8km de la ligne, au moment où Floflo (ROU) démarre ! Burkalov (BMC) sort quelques secondes après et revient à 8 secondes. C'est un face-à-face de grosses cuisses, vent de dos. Floflo remporte le duel, Burkalov butant à 5 secondes longtemps et n'a jamais su rentrer. Sur les vallons ou le plat, McEwen est toujours là, 3ème encore.

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Cette année, le Tour de Pologne revêt une importance nouvelle du fait de sa date, en plein mois de février. Les températures sont cependant chaudes pour la saison et la région. La semaine se passe en 5 étapes plates entrecoupées de 2 accidentées, dont une arrivée au sommet (étape 5).
La première levée est pour les sprinteurs, qui ne se manquent pas, notamment T.Judéaux (MOV) parfaitement emmené par son équipe. Il s'impose devant Santos (A2R) et Verratti (AST).

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Etape longue, digne des classiques à venir. Les 6 hommes de tête n'ont pas une seule chance de résister au peloton qui les mange en pleine préparation de sprint massif. Avec cette distance, difficile de distancer le dernier vainqueur de Milan - San Remo, T.Judéaux s'impose encore largement, devant Zergenetsky (FDJ) et Vandergperg (ORI)

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Format court après le marathon, et encore ici les 5 échappés ne peuvent rien face au peloton affamé. L'abandon de Alexsar (KAT) change un peu la donne au sprint, un nouveau vainqueur se dévoile : Cavson (ISK) devance T.Judéaux et Zergenetsky très régulier.

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Très régulier depuis le début de ce tour, Zergenetsky profite de la dernière étape réservée aux sprinteurs pour surprendre les autres et s'imposer ! Il devance Santos et Cavson sur la ligne. T.Judéaux garde la tête du général avant l'étape reine.

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Dès le départ, on sent que cette étape aura quelque chose de particulier. L'échappée met du temps à se former, le peloton roule fort et s'étire déjà. Les difficultés arrivent vite, et la première chute importante intervient à 70km du but : Cavson, A.Poulidor (AST) ou Scorpions (DUB) vont au sol. Leur chute dans les premières place coupe le peloton en 3 parties, la première ne comptant que 16 coureurs ! Coutinho (LAM), Andruszczak (QST) ou P.Van Daelle (CAN) sont les principaux coureurs de ce groupe de tête. Les Quick-Step roulent franchement, retardant le retour de l'arrière au maximum. Une course-poursuite exceptionnelle, car à 28km du but, voici la situation :

L.Poulidor (A2R) - Aspérérat (ORI) -- 1'20" --> Suker, Larsson, Andruszczak (QST), P.Van Daelle, Aberati (CAN), Coutinho (LAM) -- 40" --> Sishelov, A.Poulidor (AST), Santos, Potter (A2R), Klink (LOT), Scorpions (DUB), Ben Hattira (MOV), Cavson (ISK) -- 30" --> Sanchez (MOV), Zergenetsky (FDJ), Zandstra (LAM) entre autres.

Les coureurs commencent à faiblir à tous les échelons de la course. A 13km du but, un trio Cavson - A.Poulidor - Scorpions rentre enfin sur le groupe des favoris, puis P.Van Daelle lance la bagarre dans le mini peloton qui reste en vie. Cette attaque intervient à 8km du but, alors que le dernier membre de l'échappée matinale est avalé. La dernière montée, longue de 4km, est en vue quand Andruszczak revient sur le belge. Ils ont 12" sur l'autre duo Coutinho - Cavson. Tout le monde est au bout de ses forces.

La dernière montée est un calvaire. Cavson explose en route et terminera à plus de 4 minutes du vainqueur, en 3 kilomètres. Le vainqueur du jour est le local, Andruszczak remporte cette étape dantesque dans son scénario ! Au bout du bout, il devance de 26" P.Van Daelle, qui prend le maillot de leader du classement général, et de 55" Coutinho. Les écarts derrière sont énormes !

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Moins dure que la veille, la sixième étape reste accidentée, avec un peloton fatigué. L.Poulidor, revanchard après son échec d'hier, re-part à l'avant et se permet de déposer tous ses compagnons de fugue. Il remporte l'étape de très belle manière, 1'40" devant un peloton resté sage. Cavson règle ce groupe devant Coutinho, PVD reste en jaune la veille de l'arrivée.

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La dernière étape est une procession vers l'arrivée de ce tour de Pologne. Cavson remporte en costaud cette dernière étape, devançant un très bon Zergenetsky et Coutinho.

P.Van Daelle remporte le Tour de Pologne un peu à la surprise générale ! Le jeune grimpeur devance de 22" Coutinho et de 2'19" A.Poulidor. Andruszczak termine 4ème à 2'26".

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Une étape qui va se courir quasiment au sprint. Un vent de plus de 60km/h durant toute la courte course, une échappée importante qui va résister très longtemps au peloton mais qui va finalement craquer à 3 kilomètres du but. Dans un sprint houleux, Sjavik (QST) sort de la meute, devançant Houber (CAN) et Funck (BMC) pour remporter l'étape !

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Chrono court que l'on connaît sur cette épreuve. Et comme l'an passé, un belge sort du lot et remporte la mise : Galerin (BMC) gagne pour 6" sur Q.Poulidor (A2R) et 10" sur Wrubelski (LAM). Il prend une avance importante sur les autres favoris, la veille de l'arrivée.

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Etape 3 - Montagne / 167km

Le col de l'Ospédale est une tradition sur ce Critérium International, et encore ici il sera le juge de paix de l'épreuve. L'échappée est "insignifiante" tant les grimpeurs veulent se mesurer. Bennett (FLY) lâche déjà à 75km du but. Inquiétant pour le champion du Canada. Avant le pied du col, il n'y a personne devant le peloton de 36 coureurs. Les coureurs lâchent petit à petit, et c'est l'attaque de Rooney (ISK) qui va déclarer la guerre, à 4.3km du but. Le grimpeur français tient longtemps, mais craque finalement à 1.5km du but. Les favoris se tiennent en respect, ils sont 5 à finalement se battre au sprint. A ce jeu, Lecou (FDJ) s'impose de très peu devant Mayoj (ORI) et Boyon (A2R) ! Galerin en termine à 21", 6ème, mais conserve son maillot Jaune et remporte le Critérium International !

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